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Classe Prépa du Lycée de l’Essouriau : vivier d’épatants élèves-ingénieurs.

Le 21 novembre 2017

Le samedi 21 octobre 2017, les anciens de la toute jeune classe préparatoire du Lycée de l’Essouriau, créée en partenariat avec la Faculté des Sciences d’Orsay (Université Paris-Sud), étaient invités à présenter les écoles d’ingénieurs qu’ils avaient intégrées à l’occasion de brefs exposés puis des échanges plus informels avec les élèves actuels. Une trentaine avait répondu présent, témoignant ainsi de leur attachement à ce lycée et de leur reconnaissance pour leurs professeurs qui les ont si bien « encadrés », comme ils le disent à l’unisson.

Ils s’appellent Léo, Aïssatou, Zaineb, Paul, Mélanie, Nabil, Céline… Ils ont intégré une école d’ingénieurs dont certaines du Plateau de Saclay (CentraleSupélec, Institut d’Optique, Polytech Paris-Sud…). Leur point commun : ils ont fait tout ou partie de leur classe prépa au Lycée de l’Essouriau et ce samedi 21 octobre, ils ont accepté de se lever dès potron-minet pour témoigner de leur parcours et présenter leurs établissements respectifs, voire leur première expérience professionnelle, aux 1ere et 2e années actuels (soit 64 élèves au total). Une première, si on excepte la classique journée portes ouvertes, qui se tient chaque année au mois de février. Il est vrai qu’il était difficilement envisageable de l’organiser avant : la classe prépa du Lycée de l’Essouriau étant toute jeune (elle a été mise en place en 2011), elle comptait encore peu d’anciens. Mais aujourd’hui, ce sont pas moins d’une centaine d’élèves qui seront passés par elle – la première promo est sortie deux ans plus tard, avec déjà de très bons résultats (dont un admissible à Polytechnique, qui, finalement, intègrera Supélec). Et parmi ces anciens, une trentaine ont répondu à l’appel lancé par leurs tout aussi « anciens » enseignants dont Fabien Délen (professeur de mathématiques) et Vincent Reynaud (professeur de physique-chimie, que nous avons déjà eu l’occasion d’interviewer – pour accéder à cet entretien, cliquer ici).

Des pitchs et des goodies

ClassePrépaEssouriauPaysage3En plus d’un pitch très professionnel (franchement, les différentes écoles représentées ont trouvé dans leurs élèves-issus-de-la-classe-prépa-du-Lycée-de-l’Essouriau des ambassadeurs de choix), à base, le cas échéant, d’un powerpoint, ces anciens élèves prirent le temps de répondre, à l’occasion des pauses, à toutes les questions – y compris le niveau de salaire auquel on pouvait prétendre au sortir de ses études ! – en réintégrant des stands aménagés à cet effet, avec même tout ce qu’il faut de goodies (comme des pros, on vous dit !). Les élèves actuellement scolarisés ont su se saisir de cette opportunité : très attentifs au cours des pitchs, ils n’ont pas hésité à poser leurs questions sinon faire part de leurs motifs d’inquiétude ou de doute. D’autant plus volontiers que leurs interlocuteurs du jour sont crédibles pour avoir enduré les mêmes « épreuves »…

Pour rythmer la matinée, un peu de musique qui signale les temps de pause. Présents pour parer à toute éventualité, les enseignants n’ont eu qu’à laisser les choses se dérouler d’elles-mêmes, l’ambiance n’ayant rien à envier à celle des événements organisés dans de Grandes Ecoles. Avec néanmoins de la convivialité en plus – deux tables étaient disposées avec de quoi redonner des forces : des boissons fraiches ou chaudes, des gâteaux en voulez-vous en voilà, dont les désormais légendaires brioches et crêpes de Madame Miclot, professeur de Lettres classiques, venue prêtée main forte, et témoigner au passage de la mobilisation quasi-générale des enseignants du Lycée.

Heureux qui crapahute aux Ulis

ClassePrepaEssouriauPaysage1Au final, nous n’aurons pas regretté de nous avoir crapahuté depuis Paris jusqu’aux Ulis un samedi matin (merci à Vincent Reynaud, d’avoir bien voulu nous récupérer à la gare de Bures-sur-Yvette). Car ce fut l’occasion de découvrir une équipe pédagogique investie et des élèves épanouis, de retrouver une actrice impliquée de l’écosystème Paris-Saclay en la personne de Marie Ros-Guézet. L’occasion d’achever de nous convaincre aussi que ce Lycée des Ulis est un vrai vivier de talents, dont l’écosystème de Paris-Saclay aurait bien tort de se priver !

Nous vous en disons plus au travers de pas moins de sept entretiens, avec :

Vincent Reynaud (pour y accéder, cliquer ici) ;
Fabien Délen, son collègue, qui s’est chargé de l’organisation de la journée (pour y accéder, cliquer ici) ;
Sylvain Le Pol-Martin (promo 2014), un ancien qui a intégré Supélec – aujourd’hui CentraleSupélec (cliquer ici) ;
Aïssatou Diop (promo 2017), qui se forme au génie civil à l’ESTP – l’Ecole spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l’industrie (cliquer ici) ;
Léo Grammagnat (promo 2017), qui a, lui, intégré l’Institut d’Optique (cliquer ici) ;
Zaineb Haloua (promo 2017), élève à l’Ensea – l’école nationale supérieure de l’électronique et de ses applications (cliquer ici).
Last but not the least, Marie Ros-Guézet (cliquer ici) qui, précisons-le, assistait à cette matinée au titre de son implication  dans le dispositif « Ingénieurs pour l’école », dont elle a eu l’occasion de nous parler lors d’un précédent entretien (pour y accéder, cliquer ici].

En vous souhaitant par avance bonne lecture…

Sylvain Allemand
Sylvain Allemand

Journaliste

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