- Pouvez-vous revenir pour commencer sur votre parcours ?
Après un bac S, j’ai fait le choix d’intégrer la prépa du lycée de l’Essouriau. D’abord, parce qu’elle n’était pas loin de chez moi. Ensuite, j’en avais eu de bons échos. J’y ai passé trois ans – j’ai cubé ma 2e année, car je voulais intégrer l’Ecole de l’air, une école d’officier avec l’espoir de devenir pilote de chasse. Malheureusement, je n’ai pas eu cette école. Je me suis donc orienté vers une autre, l’ENSMA, une école d’aéronautique du groupe l’ISAE (pour Institut d’études supérieures de l’air et de l’espace), située à Poitiers. Je viens d’y entamer ma première année.
- Avec un peu d’amertume d’avoir dû renoncer à votre choix initial ?
Non, car au-delà du métier de pilote de chasse, ce que je souhaitais, c’était de travailler dans le secteur aéronautique et spatial. D’ailleurs, l’ENSMA figurait en deuxième position dans mes choix. Orientée mécanique et aérotechnique, elle forme des ingénieurs appelés à intégrer des entreprises comme Air France, Dassault, Thalès ou encore le CNES,…
- … un secteur très présent dans l’écosystème de Paris-Saclay. En suiviez-vous l’actualité du temps de vos études en classe prépa ?
Oui, ne serait-ce qu’au travers de ce que nous en disaient nos professeurs et des visites qu’ils y organisaient. Et puis, tous les mardis, nous avions cours à la faculté d’Orsay au cœur du campus de Paris-Sud. Nous bénéficions aussi du tutorat d’élèves de l’École polytechnique.
- Continuez-vous à suivre cette actualité de l’écosystème ?
Etant désormais à Poitiers, je la suis moins. Le contexte est très différent. Cela étant dit, en revenant au Lycée, j’ai aussitôt eu la sensation de replonger dans l’écosystème de Paris-Saclay.
- Qu’est-ce qui vous a motivé à revenir au lycée, de surcroît un samedi matin ?
Mon attachement à ce lycée et à sa classe prépa ! J’en garde un très bon souvenir. Il y régnait une ambiance de travail, qui la différencie de bien d’autres classes prépa. Nos professeurs se sont toujours montrés attentifs, soucieux de notre épanouissement. J’avais plaisir à l’idée de les revoir, eux, ainsi que d’anciens camarades. J’aimais bien aussi l’idée de pouvoir présenter mon école, en espérant que cela motive les promos actuelles de l’intégrer.
A lire aussi les témoignages :
- d’autres enseignants de la classe préparatoire : Antoine Morin, professeur en physique-chimie (pour y accéder, cliquer ici) ; Loïc Devilliers, professeur de mathématiques (cliquer ici) et Nicolas Schneider, professeur de physique-chimie (cliquer ici).
- d’anciens élèves : Guillem Khaïry, qui a intégré l’Ecole centrale de Nantes, après une première année à Polytech Paris-Sud (cliquer ici) ; Marc Daval, élève de l’ENSMA-ISAE (cliquer ici) ; Matthieu Dumas, élève à l’Ecole des Ingénieurs de la Ville de Paris, EIVP (mise en ligne à venir) ; Mélanie Co Tan et Augustin Huet, respectivement à l’ESIGELEC et à l’ENSEIRB-MATMECA (cliquer ici) ; enfin, Paul Didiez, qui a fait le choix d’un double cursus à l’ENSIL-ENSCI puis à l’ISAE-ESMA (cliquer ici).
- de Marie-Ros-Guézet, qui assistait au forum au titre du dispositif « Ingénieurs pour l’école », dont elle vient de prendre la responsabilité au plan national (cliquer ici).
Ping : Des nouvelles de la classe prépa du lycée de l’Essouriau. Rencontre avec Fabien Délen | Paris-Saclay
Ping : De la mécanique du désir d’enseigner. Rencontre avec Nicolas Schneider | Paris-Saclay
Ping : Faire une classe prépa à l’Essouriau leur a souri. Entretien avec Mélanie Co Tan et Augustin Huet | Paris-Saclay
Ping : Apprendre dans l’optique d’enseigner… Entretien avec Antoine Morin | Paris-Saclay
Ping : « Il n’a pas de déterminisme qui condamne à un parcours linéaire ». Rencontre avec Loïc Devilliers | Paris-Saclay