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Plateau de Saclay – Courtaboeuf – Massy : quelles synergies ?

Le 22 avril 2015

Suite de notre compte-rendu du café-rencontre de l’Adezac du 16 avril dernier, avec Igor Trickovski, Vice-président d’Europ’Essonne, chargé du parc de Courtaboeuf, qui a bien voulu revenir sur l’enjeu des transports dans la perspective de la fusion de cette Communauté d’agglomération avec la CAPS.

Pour accéder au compte-rendu du café-rencontre de l’Adezac à l’occasion duquel a été réalisé cet entretien, cliquer ici.

– Europ’Essonne, en quelques mots ?

Europ’Essonne, c’est une Communauté d’agglomération qui compte de l’ordre de 150 000 habitants sur un territoire de 14 communes et riche de très nombreux atouts : plusieurs pôles particulièrement dynamiques au plan économique – je pense bien sûr au parc d’activités de Courtaboeuf, un des plus importants de France et même d’Europe. S’il a besoin d’être redynamisé, le fait de figurer dans le cadre de l’OIN Paris-Saclay et donc parmi les projets d’aménagement de l’EPPS, représente assurément pour lui une véritable opportunité.
Il est tout aussi clair qu’une liaison renforcée entre ce parc d’activités et le Plateau de Saclay ouvrirait des perspectives des plus intéressantes. Le Plateau de Saclay, faut-il le rappeler, c’est de nombreux établissements d’enseignement supérieur et de recherche de qualité, déjà présents ou appelés à s’y installer dans les toutes prochaines années (Ecole centrale, ENS Cachan…). C’est donc la possibilité de soutenir la dynamique économique du territoire à travers la valorisation de la recherche qui y est produite. Notre volonté est bien sûr d’accompagner les entreprises dans une logique partenariale pour renforcer les synergies avec le monde de la recherche et de l’innovation, mais aussi susciter la création de nouvelles entreprises et/ou en attirer d’autres.

– Quelles implications en résulte-t-il au plan des transports ?

Naturellement, le transport est un vrai enjeu. Nous ne renforcerons pas l’attractivité du territoire si nous n’en améliorons pas l’accessibilité. Comme vous le savez, le transport figure dans les compétences d’une collectivité comme la nôtre (en plus du développement économique et de l’aménagement). La CAPS avec qui nous allons fusionner est opérateur de transport : elle gère directement des lignes régulières de bus, des navettes intercommunales. Nous bénéficierons de son expertise. Demain, c’est-à-dire à compter de janvier, nous allons pouvons gagner encore en cohérence dans le cadre de la nouvelle Communauté d’agglomération qui couvre un plus vaste territoire. Nous pourrons déployer de nouveaux transports en commun pour éviter l’engorgement des zones d’activités : celle de Courtaboeuf, mais aussi celle de Massy, un autre pôle important. Sans oublier l’activité développée le long de la RN 20, qui se prolonge jusqu’à Longjumeau et Chilly-Mazarin. Il est évident que le transport en commun en site propre, notamment entre Massy et Courtaboeuf est indispensable : il a vocation à être prolongé jusqu’aux Ulis (la connexion vers l’ouest est aussi primordiale pour le parc d’activités). Tout aussi décisive sera la liaison entre Courtaboeuf et le Plateau de Saclay.

– Quel regard posez vous sur les initiatives qui émanent du territoire à travers des start-up, dans le domaine des transports et des mobilités en particulier ?

Avec ses nombreuses start-up qui y voient le jour, ce territoire est appelé à être unique en France et probablement en Europe. Ce n’est pas en étant ici, à l’Ecole polytechnique [ où se déroulait le café-rencontre de l’Adezac), qu’on pourra dire le contraire. On a de la matière grise qui ira en se développant toujours plus. Il y a ici une émulation sans nulle autre pareille. Notre but est bien évidemment de l’entretenir.

– Comment ?

Notamment en renforçant l’attractivité d’un parc d’activités comme celui de Courtaboeuf, qui sera le lieu idéal pour la mise en application de concepts issus de la recherche. Une start-up n’a pas de besoins importants en locaux ou même en logistique, du moins au stade de son amorçage. Ce qui importe le plus, c’est la qualité du cadre de travail, la possibilité d’accueillir ses clients et investisseurs dans de bonnes conditions. Nous les accompagnons déjà à travers des incubateurs ou des pépinières d’entreprises. Le challenge que l’on devra relever sera de les fidéliser celles que nous aurons ainsi aidées à grandir, ne serait-ce que pour entretenir cette dynamique entrepreneuriale et l’émulation intellectuelle qu’elle favorise. On le voit d’ailleurs déjà : des start-up qui ont pris leur envol au sein d’Europ’Essonne, restent sur le territoire pour profiter au mieux de la proximité avec les centres de recherche et les établissements d’enseignement supérieur situés sur le Plateau de Saclay.

Pour en savoir plus sur l’Adezac, l’association des chefs d’entreprises du Parc d’activités de Courtaboeuf, du Plateau de Saclay et des environs, nous renvoyons à l’entretien que son président par intérim, Patrick Bayle, nous avait accordé (pour y accéder, cliquer ici).

Sylvain Allemand
Sylvain Allemand

Journaliste

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