Dans son discours de clôture de la conférence nationale de l’industrie, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a présenté son « plan de reconquête industrielle » en cinq « fronts ». Le 4e concerne l’innovation dont il entend renforcer l’écosystème à travers plusieurs mesures dont l’une vise à « démultiplier sur le territoire des plates-formes qui diffuseront les technologies innovantes aux PME et aux ETI (entreprises de taille intermédiaire). » Si le ministre a en tête les Fraunhofer allemands, il a également cité les dispositifs déjà existant à Grenoble et à Saclay. Il s’agit effectivement des plates-formes technologiques mises en place par le CEA et sa Direction des sciences du vivant en vue d’assurer « une meilleure coordination des recherches, une mise en réseau des compétences et une optimisation des moyens. Une dizaine de ces plates-formes ou pôles d’excellence existent couvrant des domaines aussi différents que la « biochimie post-génomique », les « infrastructures dédiées aux recherches en radiobiologie et toxicologie » ou l’« imagerie in vivo ». Des dispositifs que, selon les termes du ministre, « nous pouvons (…) étendre et innerver la France entière. »