Nos compétences et actions en matière de mobilité durable

Ligne 18 : un métro au service de l’écosystème et de ses usagers.

Un élément structurant de l'aménagement du territoire.

    Dès 2026, la ligne 18 du Grand Paris Express, un métro automatique hautement performant, reliera entre eux les pôles urbains existants et le plateau de Saclay aux hubs stratégiques du Grand Paris. Etape clé et nécessaire du développement de Paris-Saclay, cette ligne de métro répond à des besoins réels de développement du territoire et à la prise en compte des problématiques de déplacement, tout en accompagnant la fabrique de véritables lieux de vie. Avec 10 gares prévues sur un tracé de 35 km, dont 14 km en aérien, la ligne 18 changera durablement la desserte du territoire de Paris-Saclay.

    La ligne 18 est indispensable à la mise en œuvre de l’opération d’intérêt national (OIN) Paris-Saclay ainsi qu’aux milliers de salariés, étudiants, habitants actuels et à venir au sein du Campus urbain de Paris-Saclay. Elle reliera la partie essonnienne et la partie yvelinoise de l’OIN, desservie par les gares de Saint Quentin Est/Guyancourt, Satory, Versailles Chantiers.

    La ligne 18 permettra aux habitants, étudiants, chercheurs et aux salariés de se déplacer plus rapidement avec des temps de trajets considérablement réduits : il sera ainsi possible de se rendre de la gare Saint-Quentin Est à Massy-Palaiseau ou bien de l’Aéroport d’Orly à la gare Orsay-Gif en 15 minutes contre 1 heure aujourd’hui.

    Une mise en service en trois temps

    2026

    entre les gares de Massy-Palaiseau et CEA Saint-Aubin.

    2027 au plus tard

    entre les gares Aéroport d’Orly et CEA Saint-Aubin

    2030

    entre CEA Saint-Aubin et Versailles Chantiers.

    Pour tous ceux qui vivent, étudient et/ou travaillent à Paris-Saclay

    École normale supérieure de Paris-Saclay (ex-Cachan), CentraleSupélec, AgroParisTech … plusieurs Grandes Écoles et centres de recherche sont arrivés ou sont sur le point de le faire sur le plateau de Saclay, aux côtés de ceux qui ont fondé le pôle technologique et scientifique, à savoir le CEA, la faculté d’Orsay, le CNRS, HEC et Polytechnique. Un grand nombre d’entreprises technologiques ont suivi ce vaste mouvement pour s’implanter dans les pôles de Saint-Quentin-en-Yvelines, Vélizy ou Courtaboeuf. Depuis 40 ans, le campus et le cluster se développent.

    Aujourd’hui, ils concentrent près de 15 % de la recherche publique française, et la même proportion de R&D privée nationale. Ce sont chaque matin, 13 000 personnes, venant de Paris, de l’Essonne et des Yvelines, qui doivent accéder aux différents quartiers à l’heure de pointe. Et ce nombre, ne va cesser de croître. À lui seul, le pôle académique draine plusieurs dizaines de milliers d’étudiants (l’Université Paris-Saclay en compte environ 65 000, l’IP de Paris, de l’ordre de 8 500).

    Au-delà du campus et du cluster, 25 000 nouveaux habitants seront accueillis à court-terme dans des quartiers dotés d’écoles, de commerces et de services. Bassin de vie de plus de 335 000 habitants et de plus de 190 000 emplois, le plateau a donc besoin d’un transport à la hauteur de son dynamisme et de son développement. 10 gares sont prévues sur un tracé de 35 km, dont 14 km en aérien : Aéroport d’Orly (interconnexion avec la ligne 14), Antonypôle, Massy Opéra, Massy-Palaiseau (interconnexion avec les RER B et C), Palaiseau, Orsay-Gif, CEA-St Aubin, Saint-Quentin-Est, Satory, Versailles-Chantiers (interconnexion avec le RER C). Deux autres gares sont également prévues, Rueil et Nanterre-la-Folie (interconnexion avec la ligne 15 et le RER E), dans le cadre d’un prolongement à partir de 2030.

    Un gage de meilleure qualité de vie pour les habitants, salariés et étudiants

    Désenclaver, améliorer les liaisons entre les pôles urbains et économiques, réduire le recours à la voiture individuelle, tels sont donc les objectifs du métro. En désenclavant des villes et des quartiers, et en offrant une desserte fine du plateau, le métro aérien et léger représente un gain de temps considérable pour les travailleurs et résidents du plateau. Il permettra notamment de relayer Palaiseau à Saint-Quentin-en-Yvelines en 11 minutes au lieu de 45 minutes actuellement, Villiers-le-Bâcle à l’aéroport d’Orly en 40 minutes au lieu d’1h20, Orsay-Gif à la Cité Descartes de Noisy-le-Champ en 52 minutes au lieu d’1h25.

    Gain de temps, efficacité, réduction des coûts pour les utilisateurs et les entreprises, désengorgement des axes routiers, la ligne 18 présente plusieurs avantages. Avec l’augmentation du nombre d’étudiants, salariés et chercheurs, le trafic routier sur le plateau de Saclay est saturé. Actuellement, 80 % des déplacements se font en voiture : ce sont en effet plusieurs milliers de personnes qui se déplacent quotidiennement de Paris, de l’Essonne et des Yvelines vers le plateau. Alternative crédible à la route, elle permettra le report modal depuis la voiture particulière. Et en désengorgeant les routes, elle offrira une véritable respiration aux habitants.

    Traversant un territoire stratégique du Grand Paris, la ligne 18 desservira l’un des premiers pôles de recherche et développement au monde, Paris-Saclay. Elle assurera également la mise en relation des grands pôles économiques situés à Orly, Antony, Massy, Saint-Quentin-en-Yvelines et Versailles.

    Complémentaire avec l’Express 91-06, et les vélos en libre service

    Automatique, léger et connecté, le métro est à envisager dans sa complémentarité avec les modes de transports existants et les mobilités douces qui composent l’ensemble du réseau du plateau. Cette réflexion à la fois globale et locale porte sur l’amélioration du RER B et la mise en place de l’Express 91.06, bus en site propre, qui pallient les besoins urgents de déplacement du territoire. Pour autant, ces deux modes de transport ne répondent pas à l’augmentation du nombre d’usagers ni à l’enjeu de l’amélioration de l’accessibilité de ce territoire à l’échelle francilienne. Le métro est donc, à cette échelle, indispensable au développement harmonieux et équilibré du territoire.

    Les mobilités douces ne sont pas oubliées. Au contraire, le projet leurs donne la part belle. Outre le développement du vélo, soutenu par le déploiement d’un réseau de circulation douce maillé et continu ainsi que ses services adaptés (parkings dédiés, vélos électriques en libre-service, remonte-pente pour bicyclettes, création de centres d’entretien et de réparation…), l’objectif est de mettre l’accent sur la marche. Les espaces publics et chemins qui sillonnent le coteau boisé seront adaptés pour le confort des marcheurs : signalétique, jalonnement, éclairage, etc.

    Enfin, le métro sera numérique et connecté, enrichi de services utiles aux voyageurs et améliorant la vie des habitants. Tout le réseau du Grand Paris Express sera conçu comme une vaste plate-forme ouverte en open data, accessible à tous, notamment aux entreprises innovantes – qui ne manquent pas sur le plateau.

    La ligne 18 du Grand Paris Express qui desservira l’écosystème de Paris-Saclay à l’horizon 2026 et 2030.

    • Pourquoi un métro léger et aérien ?

      Le métro automatique léger est l’unique moyen de transport remplissant l’ensemble de ces critères :

      • offrir une capacité suffisante en heure de pointe (5 000 voyageurs/heure à la mise en service), avec une possibilité d’augmenter la fréquence pour répondre à l’augmentation de la demande à plus long terme qui est de 100 000 voyageurs/jour ;
      • proposer un nombre de gares important pour desservir directement l’ensemble des pôles du plateau, sans pénaliser la vitesse commerciale.
      • assurer une vitesse commerciale très attractive de 65 km/h (Orly – Versailles et Paris – Saclay en 30 minutes), assurant ainsi une alternative efficace aux déplacements en voiture particulière entre ces pôles.

      La configuration du plateau se prête à un métro léger. Plus spécifiquement, l’aérien présente les avantages suivant :

      • permettre une mise en service rapide (viaduc préfabriqué) et diminuer les nuisances durant la phase chantier.
      • faire des économies grâce à des coûts de réalisation plus faibles et des travaux moins longs et garantir son caractère évolutif dans le temps
      • apporter une réponse écologique adaptée soucieuse des activités agricoles. En effet, l’aérien présente une moindre emprise au sol qu’un tramway. Les viaducs dont la hauteur variera entre 7 et 11m, sont compatibles avec les autres mobilités et les activités agricoles : les voitures, les piétons, les cycles et les engins agricoles pourront aisément le traverser. Également, le passage en viaduc, de par sa faible emprise foncière, a un impact environnemental faible en termes de gestion de l’eau et de la biodiversité.
      • donner au territoire un outil technologique de pointe, marqueur territorial fort pour le futur.

      Comment le tracé a-t-il été décidé ?

      En 2010, Christian Blanc, alors secrétaire d’État chargé du développement de la Région Capitale, préconise dans un rapport :

      • la création de pôles économiques majeurs autour de Paris ;
      • la création d’un Réseau de transport public du Grand Paris performant qui relierait ces pôles aux aéroports, aux gares TGV et au centre de Paris ;
      • le prolongement de la ligne 14 au nord jusqu’à Pleyel et au sud jusqu’à Orly ;
      • la construction de la rocade Orly-Massy-Versailles-La Défense pour mettre en valeur les dynamiques du plateau de Saclay.

      La loi n° 2010-597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris créé la Société du Grand Paris (SGP) chargée de la mise en œuvre de ce réseau de transport, en lien avec le Syndicat des transports d’Île-de-France (STIF), ainsi que des outils juridiques afin de faciliter la réalisation de grandes opérations d’urbanisme. A suite de la première concertation de 2011, les projets de transports de l’Etat et de la Région sont fusionnés sous le nom du Grand Paris Express. Puis, plus spécifiquement, le débat public de 2011 a ensuite validé l’opportunité de ligne 18 du métro ainsi que l’augmentation du nombre de gares, aux plus proches des établissements de recherche et d’enseignement supérieur. Enfin, les études préliminaires de la SGP ont permis une définition plus fine du tracé.

      Combien y aura-t-il de gares ?

      Le tracé de 35 km est composé de 10 gares : Aéroport d’Orly (interconnexion avec la ligne 14), Antonypôle, Massy Opéra, Massy-Palaiseau (interconnexion avec les RER B et C), Palaiseau, Orsay-Gif, CEA-St Aubin, Saint-Quentin-Est, Satory, Versailles-Chantiers (interconnexion avec le RER C). Deux autres gares seront également prévues, Rueil et Nanterre-la-Folie (interconnexion avec la ligne 15 et le RER E), dans le cadre d’un prolongement après 2030.

      Ces gares se trouveront au cœur des quartiers, au plus proche des emplois et des habitants. Des places de parking supplémentaires seront créées à proximité des gares. L’EPA Paris-Saclay et les collectivités locales travaillent sur cette question.

      Quels dispositifs d’information et de concertation ?

      La concertation a débuté en 2010 avec la mise en œuvre du débat public du projet du Grand Paris qui a été mené par la Commission nationale du débat public (CNDP) du 30 septembre 2010 au 31 janvier 2011 : 7 réunions publiques dans le périmètre entre l’aéroport d’Orly et Versailles ont été organisées et ont attiré chacune entre 190 et 600 participants. À leur issue, ce sont plus de 40 cahiers d’acteurs qui ont été proposés par les collectivités locales, les associations, le milieu professionnel et les organismes d’enseignement supérieur. À l’origine, quatre gares étaient prévues : le débat public a permis de faire émerger la demande de sept gares supplémentaires (dix au total ont été retenues) et d’une desserte plus fine des territoires, notamment sur le campus urbain. Depuis l’adoption du Schéma d’ensemble, en mai 2011, de nombreuses réunions de concertation ont été menées avec les élus des territoires de la ligne 18 du métro du Grand Paris.

      Ainsi, le 17 juin 2014, près de 250 habitants de Villiers-le-Bâcle, Igny, Saint Aubin et Châteaufort, en présence de leurs élus municipaux et du vice-président transport de la communauté d’agglomération, prenaient connaissance de l’avancement des études et des scénarios en cours d’étude à la salle polyvalente de Villiers-le-Bâcle. La concertation s’est renforcée avec la tenue de réunions publiques qui se sont échelonnées entre le 12 mai et le 30 juin 2015 dans les communes de Versailles, Antony, Massy, Gif-sur-Yvette, Guyancourt, Clamart, Wissous, Magny-les-Hameaux et Voisin-le-Bretonneux. Isabelle Jarry a été nommée par la Commission Nationale du débat public, garante de la concertation renforcée de la ligne 18. Également, des rencontres avec les acteurs économiques ont eu lieu au cours du mois de juin 2015, notamment avec : l’association POLVI, le Club Grand Orly Entreprises et les CCI 78, 91 et 94, le Technocentre de Renault et le Delta SQY. Ces réunions ont permis de préparer l’enquête publique qui avait débuté en 2016.

      Quels sont les acteurs du projet ?

      La Société du Grand Paris (SGP) est le maître d’ouvrage. Elle est chargée de conduire toutes les études et l’instruction réglementaire et administrative, de le construire et de le financer. Le Syndicat des transports d’Ile-de-France (STIF) est l’autorité organisatrice des transports en Ile-de-France. À ce titre, il est chargé d’organiser, de coordonner et de financer les transports publics de voyageurs de la région. Ainsi, la Société du Grand Paris et le STIF sont associés dans la mise en œuvre du Grand Paris Express afin que ces nouveaux transports collectifs structurants soient parfaitement articulés aux autres modes de transport. La SGP a mis en place pour chaque ligne des comités de pilotage qui rassemblent les maires, les présidents des communautés d’agglomération, les présidents des conseils départementaux et les partenaires concerné par la construction et la gestion future de ce réseau que sont les services de l’État, le STIF, RFF, la SNCF, la RATP et ADP. Ces comités sont une instance de validation de chaque grande étape du réseau et un lieu d’échange et de recherche des meilleures solutions techniques, urbaines et environnementales.

      Les élus se sont fortement impliqués, conscients de l’importance que revêtent pour la vie quotidienne de leurs administrés la réduction des temps de transport, l’amélioration des conditions matérielles de déplacement, la multiplication des opportunités de liaison de banlieue à banlieue et le désenclavement de territoires jusqu’à présent pénalisés par une offre insuffisante de transports publics. Depuis juin 2011, sur la ligne 18 ont été réunis 16 comités techniques, 16 comités de pilotage, 6 comités de suivi spécialisés « plateau de Saclay » et plus de 350 réunions de travail.

      Comment poser une question sur le projet ?

      Vous avez la possibilité de poser vos questions ou trouver des informations supplémentaires sur le projet et ses actualités sur le site de la Société du Grand Paris : www.societedugrandparis.fr

    Une convention foncière entre l'EPA Paris-Saclay et la Société du Grand Paris

    Le jeudi 14 février 2019, l’Établissement public d’aménagement de Paris-Saclay signait avec la Société du Grand Paris (SGP), une convention fixant les principes d’acquisition par la SGP du foncier nécessaire à la réalisation de la ligne 18 du Grand Paris Express. Cette ligne reliera à horizon 2026, l’aéroport d’Orly au Campus urbain Paris-Saclay et, à horizon 2030, Saint-Quentin-en -Yvelines et Versailles.

    En présence de Michel Cadot, préfet de la région d’Ile-de-France, préfet de Paris, de Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile-de-France, présidente du Conseil d’administration de l’Établissement public d’aménagement Paris-Saclay, de François Durovray, président du conseil départemental de l’Essonne et de Michel Bournat, président de la communauté d’agglomération Paris-Saclay, Philippe Van de Maele, directeur général de l’EPA Paris-Saclay et Thierry Dallard, président du directoire de la Société du Grand Paris, ont signé le 14 février 2019 la convention foncière pour la réalisation de la ligne 18 du Grand Paris express qui reliera l’aéroport d’Orly à Versailles.

    Cette convention fixe les principes d’acquisition par la Société du Grand Paris (SGP) du foncier nécessaire à la réalisation de la ligne 18 du Grand Paris Express. Elle permettait de procéder, dès 2019, aux premières acquisitions de foncier dont l’EPA Paris-Saclay, aménageur de l’opération d’intérêt national de Paris-Saclay, est propriétaire. Cette convention facilitera les acquisitions et les transferts fonciers entre l’EPA Paris-Saclay et la SGP. Elle prévoit également un échange régulier d’informations de manière à ce que l’évolution des projets de chacune des parties soit prise en compte sans retard.

    La ligne 18 en vidéos

    Opinions de voyageurs

    Ce qu'en pensent les établissements d'enseignement supérieur

    Le point de vue du CEA

    La Ligne 18 dans le Grand Paris Express

    Points de vue d'acteurs du territoire

    Retour sur le dispositif de concertation

    Missions
    Aménager durablement

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    Territoires de projet
    Opération d'intérêt national

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