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Attractivité

Bienvenue à La Terrasse Discovery +X.

Le 23 juillet 2018

Le 26 juin dernier, la Terrasse Discovery +X, le nouvel espace collaboratif de Banque Populaire Val de France, ouvrait grand ses portes. Nous y étions. Voici un premier écho à travers un entretien à deux voix avec le responsable du lieu, Charles Cosson, que nous avons déjà eu l’occasion d’interviewer, et sa collègue, Alice Blanchard, en charge du projet de Lab d’Innovations, l’espace dédié aux projets DATA IA de la Banque.

– Qu’est-ce qu’au juste que La Terrasse Discovery +X ?

La Terrasse1Charles Cosson : Ce sont ces quelques 1 000 m2 de plancher, occupant le rez-de-chaussée du bâtiment Discovery (celui-là même où se trouve le siège de l’Université Paris-Saclay). Réparti de par et d’autre du hall d’accès aux étages supérieurs, l’ensemble se compose de plusieurs espaces et salles de réunion ou de travail. Comme vous pouvez le constater, une partie du mobilier, constitué de tables hautes, de sièges surélevés et de parasols, le tout agrémenté de bambous, vise à y recréer l’ambiance d’une terrasse (d’où son nom) : un lieu où on peut travailler dans une autre ambiance que celle du bureau. Nous n’en sommes cependant qu’au début. L’aménagement est appelé à évoluer en fonction des besoins qu’exprimeront les usagers. C’est l’enjeu du nouvel atelier que nous avons programmé cet après-midi. Laure Beyler  nous aidera à recueillir les premiers échos de cet aménagement en nous faisant bénéficier de ses compétences en tant qu’Eclaireuse de La Cordée, une structure qui a une expérience dans l’aménagement d’espaces de coworking au sein de tiers lieux collaboratifs.

Alice Blanchard : Il est important de préciser qu’à l’heure où nous réalisons cet entretien, nous n’avons pas de plan d’aménagement définitif et nous n’en aurons sans doute jamais. Il importe pour nous que le lieu s’adapte aux usages de ceux auxquels il est destiné. Il n’y a donc rien de figé ni de définitif. A priori, nous aménagerons les petites salles de façon à pouvoir y organiser des visioconférences ou s’isoler. Quant aux grands espaces, ils doivent permettre à tout utilisateur d’y travailler en mode « où je veux, quand je veux ». Nous jouerons la carte de la modularité en les transformant selon les besoins en espaces de travail, de conférence ou pour de l’événementiel.

– Qu’est-ce qui vous a incités à être dans cet état d’esprit ? La culture d’entreprise de Banque populaire Val de France ou l’environnement de Paris-Saclay ?

La Terrasse4Alice Blanchard : Il est devenu clair que nos manières de travailler, au sein de Banque populaire Val de France, sont appelées à évoluer. L’heure est au nomadisme, à plus d’ouverture et de collaboration avec des acteurs non bancaires, aux développements agiles. Sauf que cela ne va pas nécessairement de soi car cela implique de revoir des habitudes de travail bien ancrées. Nos équipes ne sont pas encore toutes prêtes à devoir se passer d’un bureau personnel et définitif. Et si nous savons que c’est pourtant bien dans cette direction qu’il faut aller – autour de nous, force est de constater que les entreprises évoluent en ce sens – nous savons aussi qu’il nous faut apprendre à avancer par itération. La Terrasse Discovery +x est un lieu propice à l’observation d’usages dont nous pourrions nous inspirer. Elle est l’occasion pour nous d’apprendre en marchant.

Charles Cosson : C’est pourquoi La Terrasse Discovery +x se veut un espace aussi modulable que possible, qui réponde aux besoins des usagers à l’instant t. L’ambiance que nous voulons y créer, en référence explicite à une terrasse est destinée à rompre avec le sentiment de routine qui finit par naître à force de passer des journées entières dans un même bureau, derrière son écran. Changer d’ambiance de travail au cours de la journée ou de la semaine n’est pas préjudiciable à l’efficacité, au contraire. Cela entretient la curiosité et l’ouverture d’esprit, en plus de ménager la possibilité de rencontres fortuites, d’aborder de tout autres sujets, éloignés en apparence de l’objet de son activité, mais en apparence seulement.
Comme le disait Alice, La Terrasse nous permet d’observer l’expression de nouveaux besoins. D’ores et déjà, nous avons pu constater que notre salle de réunion pouvant accueillir jusqu’à une trentaine de personnes, avec ou sans service de facilitation, correspond à une réelle attente. C’est ce qui est ressorti des deux ateliers que nous avons déjà organisés pour co-construire la finalité du lieu et identifier les services à proposer. Plusieurs personnes nous ont fait part de leur difficulté à en trouver dans leur lieu de travail.

– Avez-vous perçu d’autres besoins ?

Charles Cosson : Oui, il y a aussi une demande de lieux de conférences, qui ne soit pas connotés ou marqués institutionnellement, mais aussi neutres que possible, c’est-à-dire où on puisse avoir le sentiment d’échanger sur un pied d’égalité avec son ou ses interlocuteurs, sur un mode réellement collaboratif. Quoi de mieux qu’une terrasse ouverte à tous pour cela ?

– Quel public visez-vous et selon quelles modalités d’usage ?

La Terrasse2Charles Cosson : La Terrasse s’adresse aussi bien à nos collaborateurs qu’aux acteurs du Plateau de Saclay, intervenant dans le champ de l’innovation ou pas. Notre travail de co-construction a abouti à arrêter trois priorités. Le lieu accueillera « une oasis d’innovation » avec des développeurs informatiques sur la DATA et l’IA de la Banque Populaire Val de France puis d’autres structures du groupe BPCE. Ils seront en coopération avec des étudiants, des start-up et des professionnels. Nous aurons une « one stop shop » pour accompagner les entrepreneurs et un plus large public d’acteurs de Paris Saclay dans leur recherche d’un financement et ses à-côtés. Enfin, nous voulons faire de la Terrasse Discovery +x un lieu de vie pour des manifestations, des animations, du réseautage ou encore de l’hébergement libre.
L’atelier que j’évoquais visera à préciser les conditions de cet hébergement. A priori, on pourrait venir y travailler soit à la journée, soit à la semaine ou encore au mois. Des durées qui permettent de garantir une certaine souplesse dans l’utilisation du lieu même si l’on veut rester plus durablement. Quant à l’option de n’y venir qu’à la journée, elle permet aux personnes intéressées de tester l’intérêt pour elles de travailler dans l’environnement que nous leur proposons.

– Quand aura lieu l’inauguration ?

Charles Cosson : Elle est prévue en septembre prochain. Nous ne manquerons pas de vous communiquer la date ! Mais sans attendre, La Terrasse a d’ores et déjà accueilli plusieurs événements : le brainathon lancé par les organisateurs du TEDx Saclay autour des quatre enjeux majeurs de la data, le thème de la prochaine édition. La vingtaine de personnes réunies à cette occasion ont pu disposer de l’ensemble de l’espace. Manifestement elles ont apprécié.

– Dans quelle mesure composez-vous avec l’environnement ? Nous sommes dans l’Espace technologique, au milieu d’autres bâtiments et de verdure…

Charles Cosson : Il est clair qu’il ne peut que concourir à conforter l’intérêt de La Terrasse. S’il peut paraître excentré, l’Espace technologique est accessible en voiture – on peut s’y garer facilement.

Alice Blanchard : Pour être ouvert et verdoyant, l’environnement demande cependant à être enrichi d’espaces de restauration. Reste aussi à renforcer le réseau wifi et de fibre optique, de façon à ce qu’on puisse s’y connecter facilement et faire des développements. Nous nous y employons !

– Dans quelle mesure le fait que les espaces soient répartis de part et d’autre d’un hall permettant d’accéder aux étages supérieurs du bâtiment Discovery sert ou dessert-il votre projet ?

Alice Blanchard : De prime abord, cela donne l’impression d’une discontinuité. On peut aussi considérer que cela permet d’envisager deux espaces complémentaires…

Charles Cosson : Beaucoup y ont vu le risque de perdre en cohérence. Au contraire, je crois que cela offre des potentialités intéressantes. Plus on avance, plus on se dit que c’est une chance.

– Combien de personnes pouvez-vous accueillir ?

Charles Cosson : Actuellement, nous pouvons en accueillir 80. Une fois que nous aurons réalisé quelques travaux sur les accès, nous pourrons en recevoir beaucoup plus, aisément plus du double, et, ainsi, changer de braquet.

– Précisons que les étages supérieurs du bâtiment abritent le siège de l’Université Paris-Saclay….

Charles Cosson : C’est tout sauf anodin. Cela correspond à notre volonté de partenariat avec les acteurs de Paris-Saclay, dont l’université. Actuellement, nos échanges sont encore informels. Nous avons des demandes de sa part pour organiser des événements dans nos murs – plusieurs dates sont en attente de confirmation. Nous avons aussi des projets de collaboration avec la Direction Innovation et Relations Entreprises, notamment dans le cadre du programme Pépite.
Nous sommes naturellement très attentifs aux besoins de financement et d’investissement des étudiants porteurs de projets d’innovation. Des fonds d’investissement ont déjà manifesté un intérêt pour participer à nos côtés au montage d’appels à financement de capital risque. L’invitation faite à nos collègues du réseau et du siège à venir à notre journée portes ouvertes avait justement pour but de les convaincre de l’intérêt de La Terrasse pour rencontrer porteurs de projets, startuppers, investisseurs…

– Vous êtes a priori mal placés pour répondre à cette question, mais je vous la pose quand même : avez-vous perçu un effet waouh chez vos collègues ?

Charles Cosson : Plusieurs d’entre eux ont répondu à notre invitation, les uns venant du réseau, les autres du siège pour leur présenter le lieu. Nous leur avons demandé de laisser, avant de repartir, un commentaire sur un mur à post-it en le positionnant en fonction de deux axes : l’un indiquant le niveau de plaisir qu’ils ont eu à vivre l’expérience de La Terrasse ; le second indiquant leur degré de désir de venir y travailler. Comme vous pouvez le constater, plusieurs post-it ont d’ores et déjà été affichés. Tous se trouvent au plus haut et le plus à droite, ce qui traduit un maximum de satisfaction. Ils n’étaient pas obligés de le faire.

Alice Blanchard : Satisfaction que plusieurs m’ont confirmé de vive voix ! C’est de bon augure pour la suite. Rappelons, en effet, que Banque populaire Val de France couvre une dizaine de départements. C’est dire le rayonnement possible dont pourrait jouir notre nouvel espace collaboratif. A la fin de cette même semaine, nous accueillons nos ambassadeurs digitaux. Nous avons tenu à organiser cette rencontre à La Terrasse, au cœur de Paris Saclay, car c’est un lieu emblématique de l’innovation, et compte tenu de la mission des ambassadeurs digitaux, c’est important qu’ils puissent s’immerger dans de tels endroits, qui sont de vraies portes d’entrée dans l’écosystème de Paris-Saclay.

A lire aussi les entretiens avec Laure Beyler, Eclaireuse de La Cordée (mise en ligne à venir) et Gabrielle de Valmont, cofondatrice de la start-up Nap&Up, qui propose de démocratiser la sieste en entreprise à travers, notamment un « cocon sieste » (cliquer ici).

Sylvain Allemand
Sylvain Allemand

Journaliste

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